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10 July 2020

COVID-19 has exacerbated the difficulties faced by migrants, in particular those who are irregular or who are unable to regularize their situation due to possible lock-down circumstances. Several countries in Africa have put into place measures that extend visa and permits, to prevent irregularity and extend regular stay. Nevertheless, migrants still identity other difficulties such as accessing documentation in order to regularize movement and stay. Many other forms of access often require documentation, such as access to healthcare, education, food, banking services, and other forms of benefits. Whereas expired documentation can result in arrest, detention and possible deportation.

IOM defines regularization as “any process or programme by which the authorities in a State allow non-nationals in an irregular or undocumented situation to stay lawfully in the country. Typical practices include the granting of an amnesty (also known as ‘legalization’) to non-nationals who have resided in the country in an irregular situation for a given length of time and are not otherwise found inadmissible.”  (IOM Glossary, 2nd edition). Regularizations (also known as amnesties, moratoria, special dispensations, or legalizations) have been used by States for almost 70 years.  They often serve to combat irregular migration and to legalize the status of irregular migrants in their territory

10 Juillet 2020

Le COVID-19 a exacerbé les difficultés rencontrées par les migrants, en particulier ceux qui sont en situation irrégulière ou qui sont incapables de régulariser leur situation en raison d'éventuelles circonstances de verrouillage. Plusieurs pays d'Afrique ont mis en place des mesures qui prolongent les visas et les permis, pour éviter les irrégularités et prolonger le séjour régulier. Néanmoins, les migrants identifient encore d'autres difficultés telles que l'accès à la documentation afin de régulariser les déplacements et le séjour. De nombreuses autres formes d'accès nécessitent souvent des documents, tels que l'accès aux soins de santé, à l'éducation, à la nourriture, aux services bancaires et à d'autres formes d'avantages. Alors que des documents périmés peuvent entraîner une arrestation, une détention et une éventuelle expulsion.

L'OIM définit la régularisation comme «tout processus ou programme par lequel les autorités d'un État permettent à des non-ressortissants en situation irrégulière ou sans papiers de séjourner légalement dans le pays. Les pratiques typiques incluent l'octroi d'une amnistie (également connue sous le nom de «légalisation») aux non-ressortissants qui ont résidé dans le pays en situation irrégulière pendant une durée donnée et qui ne sont pas autrement déclarés irrecevables. " (Glossaire de l'OIM, 2e édition). Les régularisations (également appelées amnisties, moratoires, dispenses spéciales ou légalisations) sont utilisées par les États depuis près de 70 ans. Ils servent souvent à lutter contre la migration irrégulière et à légaliser le statut des migrants irréguliers sur leur territoire.